Retrouvez sur LyonCapitaleTV mon entrevue sur le thème de la dette et de la présidentielle 2011.
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Lyon vit de nouveau un long épisode de pollution. Malgré cette répétition au fil des années, nous ne voyons aucune réaction de la part de la majorité.
La récurrence de cette pollution et la durée croissante de ses épisodes marquent les limites de la stratégie mise en œuvre depuis quelques années, pour réduire l’usage des voitures. Les réductions de voiries ont certainement contraint des automobilistes à changer de mode de déplacement. Toutefois, elles n’ont pas impacté aussi fortement les comportements que leurs promoteurs l’espéraient. L’absence d’alternatives efficaces aux déplacements demeurant un frein au changement, ces réductions de voiries ont alors accru les embouteillages, grands producteurs de particules fines.
La gravité de la situation nécessite un plan ambitieux pour reconquérir la qualité de l’air. Hier étaient récompensées (au salon des maires) les meilleures initiatives pour le développement des voitures électriques. Le Grand Lyon a décidé de subventionner l’achat de vélos électriques coûtant 3500 € pièce. On reste perplexe… tant la réponse au risque sanitaire semble décalée.
Pour une réponse à la mesure des enjeux, nous proposons d’optimiser l’existant et d’investir pour des solutions alternatives efficaces :
Immédiates :
A moyen terme :
Sans qualité de l’air, il est illusoire de conserver la qualité de vie à Lyon. La densification du cœur de notre métropole commande d’agir maintenant. Résoudre cette difficulté, avec de nouveaux outils et une volonté d’innover est une bonne façon de rayonner et de rendre Lyon plus attractive encore.
N.B. : le communiqué de presse sur le sujet a fais l'objet d'une brève dans lyon capitale : http://www.lyoncapitale.fr/journal/Autre-contenu/Breves/Pollution-Eric-Lafond-pointe-les-limites-de-la-politique-actuelle
Lyon vit de nouveau un long épisode de pollution. Malgré cette répétition au fil des années, nous ne voyons aucune réaction de la part de la majorité.
La récurrence de cette pollution et la durée croissante de ses épisodes marquent les limites de la stratégie mise en œuvre depuis quelques années, pour réduire l’usage des voitures. Les réductions de voiries ont certainement contraint des automobilistes à changer de mode de déplacement. Toutefois, elles n’ont pas impacté aussi fortement les comportements que leurs promoteurs l’espéraient. L’absence d’alternatives efficaces aux déplacements demeurant un frein au changement, ces réductions de voiries ont alors accru les embouteillages, grands producteurs de particules fines.
La gravité de la situation nécessite un plan ambitieux pour reconquérir la qualité de l’air. Hier étaient récompensées (au salon des maires) les meilleures initiatives pour le développement des voitures électriques. Le Grand Lyon a décidé de subventionner l’achat de vélos électriques coûtant 3500 € pièce. On reste perplexe… tant la réponse au risque sanitaire semble décalée.
Pour une réponse à la mesure des enjeux, nous proposons d’optimiser l’existant et d’investir pour des solutions alternatives efficaces :
Immédiates :
A moyen terme :
Sans qualité de l’air, il est illusoire de conserver la qualité de vie à Lyon. La densification du cœur de notre métropole commande d’agir maintenant. Résoudre cette difficulté, avec de nouveaux outils et une volonté d’innover est une bonne façon de rayonner et de rendre Lyon plus attractive encore.
Ceci est la version longue du débat qui s'est tenu le samedi 22 octobre 2011 à la Croix Rousse, avec Emmanuel Hamelin (ump), Eric Lafond (MODEM), Jean-Louis Touraine (PS).
Débat surf.tv : la démocratie participative, à... par lyon_videos_fr
L’enquête publique sur l’aménagement de la rue Garibaldi se termine aujourd’hui. Nous avons, par nos proposition, incité la ville et le Grand Lyon à élever le niveau du projet, notamment sur les équilibres des modes de déplacements et sur le plan environnemental.
Les responsables du projet ont repris notre idée de réservoirs d’eau, collecteurs des eaux pluviales, à la place des trémies, et nous leur en savons gré.
Cela reste pourtant insuffisant. Et le rapport de l’enquête publique établit sans conteste les faiblesses du projet. Ainsi l’étude d’impact environnementale met en avant l’absence d’effet sur la qualité de l’air. Pire elle considère que le projet d’aménagement, tel que conçu par le Grand Lyon, provoquera une augmentation de la production de gaz à effet de serre.
Nous avons, à plusieurs reprises, critiqué l’absence de réaction de la majorité à la pollution atmosphérique. Malheureusement, cette paralysie est confirmée par ce projet d’aménagement de la rue Garibalidi. Le rapport d’enquête établit en effet qu’« on constate une légère diminution de l'indice pollution-population entre les situations à l'horizon 2030 avec et sans projet. Cette diminution est de 2%. Les deux situations à l'horizon 2035 sont inférieures à la situation actuelle. » (p 273 du rapport). L’aménagement prévu n’a donc aucun impact sur la qualité de l’air que nous respirons.
Plus inquiétant, le projet d’aménagement en l’état « engendrera une augmentation de dégagement entre 3,8 et 4.7 tonnes équivalent carbone » (p. 290 et 295). Il marque ainsi toute la dimension virtuelle que peuvent avoir encore les engagements et chartes en matière de développement durable.
Il est encore temps d’intégrer à ce projet des éléments pour l’améliorer et contribuer efficacement à la qualité de vie des lyonnais. La réduction à deux voies, une piste cyclable adaptée aux usages du vélo et l’instauration d’un bus circulaire autour du secteur de la Part-Dieu sont des inflexions qui donneront de l’avenir à la rue Garibaldi.
Lancé en 1997, le dispositif « Zones Franches Urbaines » (ZFU) arrive à échéance le 31 décembre 2011. En contrepartie d’exonérations diverses (charges sociales et fiscales) pendant 5 ans et de l’embauche d’habitants du territoire ciblé, des entreprises sont incitées à s’installer dans des quartiers dits difficiles.
En 2009 le Conseil économique, social et environnemental a chiffré entre 500 et 700 millions d’€ par an le coût de cette intervention de l’Etat. Les modestes améliorations (emplois crées, entreprises crées) des années 2004-2008 ont été balayées dans les années suivantes. Le taux de survie des entreprises installées est comparable à celui des autres territoires (16% à 10 ans, contre 20% pour la moyenne nationale). L’impact économique est donc faible.
Pourtant le projet de loi de finance 2012 propose de proroger l’existence de ces zones jusqu’à fin 2014 avec des modifications mineures.
Nous appelons les parlementaires du Rhône à s’emparer du sujet et à faire preuve d’imagination. Il faut améliorer cette politique d’intervention ou la supprimer.
Il y a 4 ZFU dans le Rhône (La Duchère, Rillieux-la-Pape, Vaulx-en-Velin, Vénissieux). Leur impact sur l’emploi est faible. Elles gardent un taux de chômage élevé. Les créations ou transferts d’entreprises ne sont pas aussi pérennes que l’on pourrait l’espérer. Faute d’investissement des pouvoirs publics locaux sur l’infrastructure (transports, services, etc.), l’impact sur les habitants de ces quartiers est faible.
Le nouveau centre-ville de Vaulx-en-Velin est, à ce titre, un contre-exemple. En créant des bâtiments du logement, du tertiaire, et des commerces en rez-de-chaussée, le quartier est propice à l’installation. Au Mas du Taureau, aux Barges, à la Thibaude, à la Grappinière (soit sur près de 90% de la zone concernée), ce sont des échecs où seul le marché de la boite aux lettres s’est envolé !
François Bayrou insiste sur la nécessité de donner la priorité aux PME pour produire en France et retrouver un haut niveau d’emploi. Les ZFU sont intéressantes dès lors qu’elles créent un écosystème favorable aux petites et moyennes entreprises.
Pour que les ZFU soient créatrices d’emplois, nous proposons aux députés que les périmètres soient étendus aux Zones d’Activités attenantes. Nous proposons qu’elles deviennent le cœur des territoires où elles sont implantées avec une stratégie cohérente de déplacement urbain et de services aux entreprises.
Christine Bertin et Eric Lafond, Conseillers nationaux du Mouvement democrate
Je suis un démocrate Lyonnais, membre actif du MODEM
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