Que la construction européenne devienne notre horizon politique ! Voilà le souhait que nous pouvons formuler pour cette nouvelle année.
2008 aura établi la nécessité de modifier en profondeur notre organisation économique et, par voie de conséquence, notre organisation politique. A la coïncidence de plusieurs crises (financière, environnementale, économique) s’ajoute une méfiance récurrente à l’égard de la mondialisation puis
vis-à-vis de la construction européenne, projet politique que nombre de nos concitoyens ne distinguent plus de la globalisation économique.
Il ne s’agit alors ni de s’obstiner dans un modèle qui ne fonctionne pas, ni d’être nostalgique d’un ancien modèle que le temps passé a idéalisé. J'aspire à une société humaniste, fondée sur le savoir, la recherche permanente des nouvelles connaissances, l'amélioration des conditions de vie et qui pour autant laisse toute sa place à la liberté individuelle et prend soin de l’environnement dans lequel elle se développe. Cette société ne naîtra d'une simple amélioration de la régulation ou de plus grandes vertus morales ; cette société reste à élaborer.
C’est l’ambition du Mouvement Démocrate et c’est le projet qu’il nous faut détailler, expliquer pour qu’il ne soit pas travesti et qualifié d’utopique ou de peu sincère. Notre foi en la construction européenne tient à la certitude que ce projet de société aura d’autant plus de force qu’il sera porté à l’échelle d’un continent tout entier. Aussi l’année 2009 se présente-t-elle avec un double enjeu : créer ou recréer une adhésion au projet européen et convaincre que le meilleur projet est celui que porte le Mouvement Démocrate. Les deux sont indissociablement liés, ce qui ne facilite pas les choses. Pourtant si nous parvenons à apporter une réponse simple et crédible à la question : « à quoi sert l’Europe ? », nous aurons parcouru une bonne partie du chemin.
Je crois que nous pouvons le faire. C’est mon souhait pour 2009.
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