Le débat de cette campagne interne s'est focalisé sur les options de ralliement au 2ème tour. Bien que nous ayons exposé notre volonté d'indépendance, cette question du ralliement est encore omniprésente
notamment chez les journalistes.
Aussi je me permets ici un peu de pédagogie électorale.
Dans un premier temps il est nécessaire de rappeler que l'élection municipale est un scrutin à deux tours où la qualification pour le 2nd tour est à 10% des exprimés. Avec un tel mode de scrutin nul doute qu'Anne-marie Comparini se serait maintenu au 2ème tour des légistlatives.
Les partisans du ralliement avancent l'argument des postes (conseiller municipal voir adjoint). Il s'entend et on sait à Lyon combien un mouvement politique est peu crédible lorsqu'aucun de ses membres ne dispose de mandat de conseiller municipal. Aussi est-il important qu'à la fin de l'élection le Mouvement démocrate ait des élus au conseil municipal, mais aussi et peut-être surtout au Grand Lyon.
Or la voie que nous prônons aujourd'hui n'est pas le ralliement mais l'indépendance, conquise auprès des électeurs. Nous leur disons aujourd'hui "Donnez nous les moyens de cette indépendance et nous pèserons pour obtenir une nouvelle gouvernance et des projets où la qualité de vie sera la priorité". Cette indépendance se trouve entre 20 et 25% des suffrages.
La répartition des sièges (73 à Lyon) se fait par arrondissement. Dès lors finir 2ème dans un "petit" arrondissement ou 3ème avec 20% dans un "grand" arrondissement crée quasimment les mêmes conséquences électorales. La situation n'est pas simple aussi notre discours ne peut pas être simpliste.
En revanche nous affichons notre ambition, faire vivre le Mouvement démocrate à Lyon et, on le sait, en France.
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