En marge de la Convention Municipales du MoDem, Quitterie Delmas, qui m'avait notamment fait le plaisir de co-signer le texte Centristes, Démocrates, le choc des cultures, m'a gentiment "interviewé". Résultat en images :
En marge de la Convention Municipales du MoDem, Quitterie Delmas, qui m'avait notamment fait le plaisir de co-signer le texte Centristes, Démocrates, le choc des cultures, m'a gentiment "interviewé". Résultat en images :
La Campagne Municipales MoDem à Lyon est lancée et nous allons le faire savoir!
A vélo, à trottinette, à roller, à pied, … et en orange !
Eric Lafond, le candidat MoDem, vous donne rendez-vous pour une
« BALADE ORANGE »
Samedi 9 Février
Départ du cortège Place Bellecour à 10H30
La transition entre l’UDF et le Mouvement Démocrate se fait dans la confusion. Le dire ainsi relève même de la litote, mais le propos n’est pas de s’appesantir sur le constat.
L’explication tient à un choc de cultures dont l’intensité est à la hauteur des espoirs qu’a fait naître la campagne présidentielle de François Bayrou. Il est deux choses que souvent les analystes et commentateurs perdent de vue. La première est que les adhérents au Mouvement Démocrate sont venus au lendemain d’une défaite – défaite honorable certes, mais défaite quand même -. La seconde est que l’immense majorité des nouveaux adhérents ne vient pas du jeu partisan préexistant. Pour la première fois depuis longtemps la création d’une force politique n’est pas le fruit d’un jeu à somme nulle de militants politiques changeant d’étiquette.
Ces nouveaux adhérents ne font pas pour autant table rase du passé. L’engagement européen, le projet économique humaniste sont des valeurs portées à l’identique par l’UDF et le Mouvement Démocrate. Et bien d’autres sujets constituent notre terroir commun malgré nos origines diverses.
La nouveauté, les points de divergences, et parfois de rupture, sont autres. Ils tiennent aux règles de fonctionnement, à la pratique politique et à l’ambition. Les nouveaux adhérents attendaient beaucoup de l’adoption des statuts, tant par le processus qu’ils devaient enclencher que par le cadre de fonctionnement qu’ils allaient offrir. Nous affirmons sans crainte d’être traités de naïfs que les élections internes valent mieux que les désignations, que la démocratie interne doit suivre des règles écrites plutôt que des arrangements sur la confiance supposée, que le respect des statuts vaut mieux que le fait du prince des responsables locaux. Là se situe un premier point de tension avec une partie des adhérents de l’UDF, habitués à se connaître et aux règlements d’alcôves. L’agitation née de la démocratie interne bouscule les habitudes et les positions établies et concrétise ainsi le « Mouvement Démocrate ».
Bien que né dans la défaite électorale, le Mouvement Démocrate a des adhérents ambitieux. Ils sont venus au militantisme pour convaincre de la nécessité d’une nouvelle pratique du pouvoir, pour sortir du clivage et donc pour emporter des élections. Ils ont aussi conscience que l’électeur lambda – ils en étaient voici encore quelques mois – demande de la cohérence et de la continuité dans l’action politique. Ils militent donc avec ambition pour l’indépendance. Il est alors remarquable de constater que les nouveaux venus du PS font souvent cause commune avec les habitués de la maison UDF pour revendiquer le pragmatisme qui garantit des élus. Mais ce pragmatisme lui même change de visage. Là où on parlait d’alliances, les démocrates parlent de partenariats, d’accords qui reposent sur un « esprit » de contrat. La mise en œuvre des projets passe alors par des élus démocrates partenaires ou indépendants. Le second point de tension se situe ici entre une culture de la défaite anticipée et une volonté d’engagement électoral sans faille.
Enfin il existe chez les nouveaux adhérents une forme d’irrespect et beaucoup de constance. Irrespectueux à l’égard des positions établies, des statuts acquis en interne, ils peuvent faire preuve de virulence. Elle trahit une absence de calculs et une liberté à l’égard des élus en place. Ils ne sont pas venus par ambition personnelle mais n’accepteront pas d’être cantonnés au rez-de-chaussée de la maison sans avoir accès aux étages. Entêtés ils sont venus bâtir cette maison, cet espace politique que François Bayrou a décrit à Seignosse.
Rigueur, enthousiasme et ambition, liberté et constance dans les convictions, voici l’apport des nouveaux adhérents du Mouvement Démocrate à la famille UDF. Nombreux sont les adhérents UDF qui ont accueilli avec espoir l'arrivée de ces derniers, avec qui ils forgent cette nouvelle culture démocrate. Qu’ils soient anciens du CDS ou de la campagne de 2001, ils ont trouvé là la continuité de leurs engagements. Tous unis, nous donnons corps au projet démocrate !
Eric Lafond (Lyon), adhérent du Mouvement Démocrate, délégué régional CAP21
texte soutenu par Quitterie Delmas (élue au Conseil National), Lionel Lacassagne (élu au Conseil National), Anne Pellet (élue au Conseil National), Guillaume Haudebourg (élu au Conseil National), Laure Leforestier (élue au Conseil national), Delphine Bense (élue au Conseil national)
Eric Lafond, 35 ans, a été investi par la Commission
d'investiture du Modem afin de porter les couleurs du Mouvement
démocrate à Lyon : "Une réunion téléphonique de la commission
d'investitures du MoDem a été organisée sous la présidence de François
Bayrou, et sur sa proposition la commission a décidé à la majorité de
donner l'investiture à l'équipe qui sera conduite par Eric Lafond" a
ainsi précisé Eric Azière, en charge des élections au Mouvement
Démocrate.
Source : www.mouvementdemocrate.fr
Dans la continuité de la campagne présidentielle, François Bayrou a réaffirmé sa volonté de voir une liste Mouvement Démocrate indépendante aux élections municipales sur Lyon. Le même message a été porté avec beaucoup de continuité et d’engagement par les adhérents du Mouvement Démocrate lyonnais. Qu’ils soient adhérents depuis le mois de mai, anciens adhérents de l’UDF ou de CAP21 ils sont rassemblés dans cette ambition.
Cette liste naît officiellement aujourd’hui, 2 février 2008 et sera prochainement investie par la Commission Nationale d’investiture de notre mouvement. Son nom est « Lyon est une chance » et nos équipes et notre projet vous montreront combien notre conviction est forte sur ce point.
Parce que Lyon est une chance pour ses habitants, elle mérite une démocratie locale. Une victoire électorale au premier tour du maire sortant effacerait toutes perspectives de contre-pouvoir et de débats dans les 6 années à venir.
Parce que Lyon est une chance pour ses citoyens, elle mérite un nouveau modèle de démocratie ouverte, équilibrée et efficace où majorité et oppositions échangent de façon constructive sur des projets présentés aux électeurs. Le Mouvement Démocrate a vocation à offrir une alternative au maire sortant, sans idéologie, et avec la proposition d’une nouvelle pratique politique.
Parce que Lyon est une chance pour ses électeurs, elle mérite un autre choix que l’affrontement stérile gauche-droite, socialistes contre conservateurs. Notre engagement européen, notre volonté de solutions humanistes, notre ambition sociale et notre volonté de libérer les énergies et les idées de nos concitoyens font de cette liste la véritable alternative à l’équipe du maire sortant.
Parce que Lyon est une chance pour l’agglomération, la présence d’une liste authentique Mouvement Démocrate aura un effet domino sur l’ensemble de l’agglomération. Elle renforcera le dynamisme et l’ambition des équipes en campagne, elle permettra à celles qui souhaitent partir de se lancer. Nous serons alors en mesure de démontrer la valeur ajoutée des démocrates pour le Grand Lyon.
Eric
Lafond
Anne Pellet, Christophe Cédat, Cédric Borel, Philippe
Christophe, Olivier de Pesquidoux, Rémi Guillaume, Karim Smaoui, Ariane
Maisonneuve, Luc Ragon, Stéphane Sacquepée, Jérôme Triaud, et bien d’autres
encore…
Chers amis adhérents,
Le courrier de Christophe Geourjon en date du 29 janvier, puis ses déclarations par medias interposés vont finalement clarifier la situation du Mouvement Démocrate lyonnais.
La difficile lecture de ses actes et de son projet politique est malheureusement un exercice coutumier depuis le 5 décembre, date à laquelle la responsabilité de bâtir une liste pour le Mouvement Démocrate lui a été confiée. Huit semaines plus tard, réunissant péniblement 80 personnes, adoubant des têtes de listes aussitôt refusées par les adhérents, le constat est à l’échec. La liste initiée par Christophe Geourjon n’existera pas.
L’impossibilité à convaincre les adhérents traduit une absence d’ambition pour notre famille politique. Seule cette culture de la défaite annoncée explique et justifie la fusion avec l’allié de toujours, sauvant ainsi quelques meubles, en l’occurrence des élus. Lorsque cet allié est moins généreux que prévu, on fait mine de se rebiffer et on parle du projet pour la cité, de l’indépendance. Mais n’est pas Nicolas Hulot qui veut et le « pacte démocrate » est si faible par son contenant et son contenu qu’il ne peut convaincre personne.
Pour autant l’espoir demeure au Mouvement Démocrate. Les adhérents sont venus pour construire cette famille politique et lui offrir un avenir. Ils savent pouvoir s’appuyer sur les électeurs lyonnais qui ont voté pour François Bayrou à la présidentielle à hauteur de 22%. Nous savions que l’ambition du Mouvement Démocrate à Lyon était raisonnable et le jugement ne peut qu’être sévère à l’encontre de ceux qui n’ont pas voulu et pas su l’assumer.
En retard dans la campagne électorale, contraints par d’ultimes obstacles internes, les adhérents se préparent à assumer l’ambition démocrate à Lyon. Nous avons vocation à être l’alternative au maire sortant et nous disposons des moyens intellectuels et humains pour le faire. Une dernière fois nous invitons Christophe à abandonner sa stratégie de placement et à venir travailler avec nous.
Aujourd’hui la volonté de François Bayrou et celle des adhérents se rejoignent. Le mois de campagne qui nous attend sera passionnant et enthousiasmant.
Eric Lafond, Anne Pellet, Christophe Cédat, Cédric Borel, Philippe Christophe, Olivier de Pesquidoux, Rémi Guillaume, Karim Smaoui, Ariane Maisonneuve, Emmanuel Naya, Ange Beltran, Jean-Claude Joseph, Stéphane Sacquepée, Luc Ragon, et bien d’autres encore…
Je suis un démocrate Lyonnais, membre actif du MODEM
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